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La Scolarisation De La Femme Africain Comme Source De Conflit De Generations a Travers Trois Pretendants

La Scolarisation De La Femme Africain Comme Source De Conflit De Generations a Travers Trois Pretendants

La Scolarisation De La Femme Africain Comme Source De Conflit De Generations a Travers Trois Pretendants

CHAPITRE UN

Résume de Trois prétendants… un mari

Cette pièce de théâtre est une comédie écrite en cinq actes. Elle pose le problème du conflit de générations au sujet du choix de mari. Elle présente les efforts d’une famille villageoise pour marier sa fille Juliette, une jeune collégienne à la manière traditionnelle, c’est-à-dire, <au plus offrants>

Juliette rentre du lycée pour apprendre qu’elle a un prétendant Ndi, un jeune paysan qui a déjà verse cent mille francs à ses futurs beaux-parents, Atangana et Makrita. Ces derniers, comptant sur les possibilités immenses que pourrait offrir le deuxième prétendant Mbia, qui est fonctionnaire, décident de le substituer à Ndi. C’est la l’essentiel pour la vieille génération.

CHAPITRE DEUS

Présentation de la femme africaine traditionnelle

Le rôle de la femme dans la famille

Avant de faire l’analyse de la pièce, il est nécessaire de définir le mot << tradition>>. Selon le dictionnaire Larousse, le mot <<tradition>> vient selon son étymologie latine de <<trado>>, “Action de se livrer, de transmettre “. La tradition se définit donc comme <<l’ensemble de légendes, de faits, de doctrines, etc., transmis oralement sur un long espace de temps>>.

Alors, il nous revient de nous interroger sur les liens que la femme a avec la tradition, de connaître la situation que traverse le sujet féminin dans l’univers traditionnel, de savoir si la femme est une être libre ou émancipe.

Evidemment, la femme africaine est considérée comme un objet sexuel qui doit mettre au monde des enfants, les élever et faire les besognes autour et à l’intérieur de la maison. Bref, elle est reléguée à l’état de dépendance permanente.

Il est incontestable que sans la contribution de la femme, le foyer africain aurait du mal à fonctionner. Ce sont les femmes qui s’occupent de l’éducation des enfants. Elle surveille leur bonne santé et apporte tous les soins dont ils ont besoin pour s’épanouir  dans un milieu pauvre ou riche.

Les rôles sexuels de l’homme et sa femme se constatent aussi dans le fonctionnement de la cour familiale. La femme s’occupe du bois de chauffe, de l’eau, de la cuisine et de l’entretien de la maison. L’homme s’assure que rien ne manque dans la maison et que la femme et les enfants mangent à leur faim.

C’est la femme qui gère le stock de nourriture de la famille et décide ce que tout le monde mange, sans l’avis du mari parfois. L’homme apporte tout ce qu’il faut pour faire vivre la famille, mais c’est la femme qui a l’autorité sur la nourriture dans la cour. C’est le cas de toutes les familles en Afrique.

Pareillement, le rôle réserve a la femme dans la famille en Afrique peut se résumer en deux termes: production économique et reproduction humaine. Production économique a double titre: par ses travaux aux champs, la femme nourrit toute la collectivité (voir l’exemple de Makrita qui travaille aux champs de essentielle de richesse de la famille. La femme représente donc l’un des éléments les plus exploités du système traditionnel. Ce sont les jeunes qui constituent l’autre élément exploité.

 

CHAPITRE TROIS

Trois prétendants … un mari: Le conflit de générations à propos de   l’éducation de la femme africaine.

L’opposition des sexes:  

Les génération se divisent en deux catégories: la vielle génération qui constitue les anciens, ceux qui tiennent à la tradition, et la jeune génération qui constitue les gens instruits, ceux qui veulent le changement, la modération. Le conflit de génération est les contradictions idéologiques qui existent entre des personnes de générations différentes.

La femme dont la gloire avait été étouffée pendant des années passées est devenue une personnalité remarquable dans la société actuelle grâce à son éducation. L’école est un moyen indispensable pour la prise de conscience des femmes africaine. Les femmes instruites mettent toujours en cause leurs états et refusent la place dégoûtante que la société leur donne.

CHAPITRE  QUATRE

L’image de la femme africaine moderne dans la société africaine.

L’émancipation de la femme :

L’émancipation est un acte juridique que soustrait, de manière anticipée, un mineur a la puissance parentale ou a sa tutelle afin de le rendre capable d’accomplir tous les actes de la vie civile nécessitant la majorité légale : gérer ses biens, percevoir ses revenus, réaliser des actes d’administration.

Comme le dit Monsieur Idrissa Layane, un professeur de française au Sénégal dans la conférence sur <la femme africaine et l’émancipation >13, la prise de la parole de la femme africaine s’inscrit dans un processus de réintégration de la societe d’où elle se sent marginalisée. C’est donc en adaptant une démarche de marginalisation de leur personnage et l’exploration des zone, telles que le sexualité, le dessuer, la passion, l’amour que ces femmes sont parvenues a s’inscrire au centre, s’appropriant des zones de langage jusqu’ici considérée comme prérogatives des hommes.

BIBLIOGRAPHIE

  • BADIAN, Seydou (1963) : Sous l’orage, paris, presence Africaine.
  • BOAFO, Yaw safo (1978) :Dictionnaire des oeuvres litteraires de langue francaise en Afrique au sud Sahara, Paris, L’Harmattan.
  • DEGRANGE, A.C. (1980) : Emancipation feminine et roman africain, paris, Les Nouvelles Edition Africaines.
  • Le petit Robert, Paris :Editions Le Robert, 2000.
  • LOBA, Ake (1973) : Les depossedes, Côte d’Ivoire, Editions de la Francite.
  • MARAN, Rene (1933) : Legendes et coutumes negres de l’Oubangui-chari : choses vues, paris, Les oeuvres Libres.
  • MBIA-OYONO, Guillaume (1963) : Trois pretendants….un mari, Yaounde, CLE.
  • MENGA,Guy (1970) : La palabre sterile, Yaounde, CLE.
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